Thomas de Varax a disparu dans un accident de canoë le 21 mai 2016. Les grâces reçues depuis son départ ont confirmé son bel état intérieur. Le 27 mai 2016, à Notre Dame de Belleville, une soirée de prière entre Ciel et Terre, entonnaient ce chant en priant avec et pour Thomas disparu.
Les saints et les saintes de Dieu
S´avancent vers le Roi des cieux,
Par leurs hymnes de joie, Ils célèbrent sans fin celui qui donne vie !
1. Je vis la gloire de Dieu revêtue de sa puissance.
Devant lui se tient une louange éternelle :
Saint, Saint, Saint, le Seigneur !
2. Je vis paraître son Fils resplendissant de lumière.
Il est le Seigneur, Le Sauveur de tous les hommes :
Saint, Saint, Saint, le Seigneur !
3. Je vis descendre des Cieux l´Esprit qui rend témoignage.
Par ce don gratuit, Nous devenons fils du Père :
Saint, Saint, Saint, le Seigneur !
"Je ne meurs pas, j'entre dans la Vie"
C'est un départ douloureux qui nous a tous pris de court, et nous laisse totalement impuissant, sans même avoir eu le temps d'un au revoir.
Pourtant, dans cette tristesse, domine le souvenir d'une vie pleine de joie ; une belle vie !
Et il y a surtout l'Espérance de savoir que ce départ n'est autre qu'un retour à Dieu.
« Ne pleure pas si tu m'aimes. Si tu savais le don de Dieu et ce que c'est que le Ciel. Si tu pouvais d'ici entendre le chant des Anges et me voir au milieu d'eux. Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels, les nouveaux sentiers où je marche ! Si, un instant, tu pouvais contempler comme moi la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent. Quoi, tu m'as vu, tu m'as aimé dans le pays des ombres et tu ne pourrais ni me revoir, ni m'aimer dans le pays des immuables réalités ! Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m’enchaînaient et, quand un jour que Dieu connaît et qu'il a fixé, ton âme viendra dans ce ciel où l'a précédée la mienne, ce jour-là tu me reverras, tu retrouveras mon affection épurée. A Dieu ne plaise qu'entrant dans une vie plus heureuse, infidèles aux souvenirs et aux vraies joies de mon autre vie, je sois devenu moins aimant. Tu me reverras donc, transfiguré dans l'extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant d'instant en instant avec toi dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie. Essuie tes larmes et ne pleure plus si tu m'aimes. »
Saint Augustin